Chez les Beaujolais Nouveaux, la passion de transmet de génération en génération. Entre histoire et tradition, la nouvelle génération de viticulteurs apporte une touche de modernité remplie de voyages et de nouveaux savoir-faire. Au delà du travail de la vigne, les anciennes générations ont à coeur de transmettre les techniques de commercialisation mais également le côté festif des Beaujolais Nouveaux pour que la tradition perdure.

« Alors l’histoire du domaine, en fait le nom Perrachon remonte jusqu’à 1601. Après les racines vraiment viticulteur de père en fils c’est 1877. Et en fait on a calculé avec les enfants, 1877 ça fait que Maxime et Adrien sont la 7ème génération de viticulteurs ici au domaine. Donc en fait on a toute une histoire.

J’ai appris sur le terrain, c’est vrai que je suis allé faire des stages dans des régions viticoles. J’ai aussi travaillé dans les vignes, mon père m’a aussi beaucoup apporté. Mais quand je vois maintenant qu’ils vont à l’autre bout du monde pour apporter des nouveautés, donc c’est assez fabuleux. Donc on est content qu’il y ait une nouvelle génération qui arrive pour la cultiver.

En plus moi j’ai la chance d’avoir Adrien qui se débrouille super bien côté vigne, puisque pour faire du bon vin il faut du bon raisin, il faut bien le cultiver. Et puis j’ai Maxime qui est allé travailler à l’étranger, en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Angleterre, qui a fait du vin et qui est plus côté commerce. Et là maintenant je dirais qu’ils sont gérants comme nous, on est tous gérants.

C’est une fierté de reprendre une exploitation qui date depuis très longtemps. Je pense que c’est une chance d’être né tout petit dans ce milieu là et de faire ce qui nous plait, d’être au milieu de la nature.

Depuis que je suis tout petit je veux faire viticulteur, ça n’a pas changé en grandissant.

Pour moi, comme mon frère, je pense que c’est une grande fierté, continuons à faire vivre la région, à mettre en avant les produits… les produits du terroir.

Ça a été la cerise sur le gâteau, que Maxime revienne puisque aujourd’hui il faut faire du bon raisin, du bon vin, mais de savoir commercialiser c’est une partie importante. Donc c’est vrai qu’ils sont là pour se compléter et on a la chance d’avoir deux enfants qui reviennent.

C’est un métier qui est plaisant parce qu’on change tout le temps d’activité. On va être dans les vignes, après en fin d’année on va plus faire du commerce, en septembre c’est la vinification, donc il n’y a pas de routine qui s’installe.

C’est tellement, je trouve beau de prendre une plante qui nous est donné de la nature et d’emmener jusqu’au produit final le vin qui est vendu au consommateur.

Quand une bouteille va arriver sur la table du consommateur, j’ai envie qu’il passe un bon moment. J’ai envie qu’il ressente tout le travail qu’on a amené derrière, toute notre passion. J’ai envie de lui apporter un moment de joie.

La sortie des Beaujolais nouveaux, ça a vraiment un côté festif, des vins de fête, des vins conviviaux, des vins qui représentent un peu la région, des vins sans prise de tête, qu’il faut consommer avec des amis, avec la famille.

La région Beaujolaise est connue dans le monde entier grâce au Beaujolais Nouveau. »